Dans ses peintures écologiques, Nicole King relie photo et peinture, entre abstraction paysagère et l’influence des grands anciens. La force des contrastes entre la fragilité du vivant et la brutalité des catastrophes engendrées par l’homme ne peut que toucher au cœur la sensibilité du public. Les infinies ressources des beautés de la nature sont magnifiées par la puissante poésie qui se dégage des œuvres.
Son expérience internationale d’écologue scientifique de terrain inspire toute sa démarche artistique : la carte géographique ci-après localise les missions scientifiques de Nicole King.
Les formations artistiques
Après douze ans de carrière internationale comme expert « eau et pollution », elle se forme à l’aquarelle aux AAV du Vésinet avec Martine Frébault, au dessin de modèle vivant avec Maud Dujeu et à la peinture à l’huile avec les techniques traditionnelles des maîtres anciens auprès d’Hélène Legrand à l’Atelier 43, école de peinture de Saint-Germain-en-Laye qui prône un art cultivé apte à s’inscrire dans une continuité historique.
Depuis 2010, Nicole King expose régulièrement dans les grands salons parisiens : Art Capital, Salon du dessin et de la peinture à l’eau, Salon National des Beaux Arts, Salon d’Automne, Salon des Artistes Français,…
Depuis 2019, elle a été élue Sociétaire du Salon d’Automne.
Sa recherche esthétique personnelle
Elle a choisi dans sa peinture une expression artistique qui sauvegarde les données du réel et intègre le temps vécu dans la durée. Sa peinture à l’huile, associée à des techniques mixtes à l’eau, lui est apparue comme le médium le plus à même de servir son projet de recherche plastique « Art et écologie » car il permet avec une économie de moyens maximum la plus grande qualité de présence possible.
Dans ses peintures, les écosystèmes aquatiques sont pris en tenaille entre la perfection du rendu et sa déconstruction systématique : dans le sillage de Rauschenberg, elle combine photos et peintures entre l’abstraction paysagée et « l’hyper-bien peint » des maîtres anciens. Afin d’éviter tout paradoxe performatif, elle représente dans ses toiles les êtres vivants par la peinture, et les structures industrielles en utilisant la technique du report photographique.
Elle défend depuis des années les écosystèmes Méditerranéens et leurs zones côtières dans sa peinture. La Corse, lieu de prédilection pour ses paysages littoraux préservés, dont la pointe de Spano achetée par le Conservatoire du littoral, l’inspire tout particulièrement.
En septembre 2021, elle a eu l’honneur de présenter son travail entre art et écologie à Marseille, au Congrès Mondial pour la Nature de L’UICN. Elle y a présenté 35 toiles, dans une exposition personnelle appelée « Plaidoyer pour une eau vivante » et a donné deux conférences devant un public international.
Christian Noorbergen, philosophe et historien d’art reconnu, développe dans la vidéo ci-dessous son analyse de la démarche esthétique de Nicole King :