Le thème du numéro 168 est ‘Rien que l’eau – poulpes, piscine, tempêtes… le grand bain de l’art actuel’.
Dans le dossier politique ‘Eau de vie, eau de combat’, Barbara Tissier cite l’engagement de Nicole King en tant que peintre écologue :
D’autres artistes ont aussi tenté de « changer les choses de l’intérieur ». Nicole King est peintre écologue. Elle a choisi d’exercer dans l’industrie la plus polluante comme ingénieur environnement. Pour Total, elle étudie 10 ans durant l’impact des nouveaux champs pétroliers. Caillou dans la chaussure, elle pointe du doigt les risques et les manquements. Mais la frustration est grande. « En tant que scientifique, la portée de mon travail était limitée, mes études en interne n’étaient pas publiées ». Elle travaille avec WWF, mais c’est à travers la peinture qu’elle trouve une nouvelle manière de parler d’écologie. Impact de l’industrie pétrolière, disparition des mangroves, extinction des espèces. « L’art a énormément à apporter pour sensibiliser aux beautés de la nature et à sa préservation. » Mais la « recherche de la beauté est toujours première, [mes œuvres ne sont] pas provocatrices et lugubres ». La peintre initie en milieu scolaire les élèves au récup’art.
Dans le dossier ‘Les imaginaires aquatiques’, écrit par Christian Noorbergen , l’œuvre de Nicole King est citée.